OceanGate Expeditions a entrepris son troisième voyage de l’année avec son submersible Titan pour documenter la dégradation du célèbre Titanic, le paquebot emblématique qui a tragiquement coulé en 1912, entraînant la perte de 1 500 vies parmi les 2 240 passagers et membres d’équipage.
L’expédition, dirigée par G. Michael Harris, visait à observer la détérioration progressive du navire, qui repose à une profondeur d’environ 3 800 mètres sous la surface de l’océan, à environ 600 kilomètres de la côte de Terre-Neuve, au Canada.
Le voyage a impliqué cinq personnes, dont le PDG d’OceanGate, Stockton Rush, l’explorateur français Paul-Henry Nargeolet et le milliardaire britannique Hamish Harding. Les passagers ont payé la somme de 250 000 dollars américains chacun pour explorer les vestiges du Titanic.
À 4 heures du matin le dimanche, le voyage a commencé, avec une descente estimée à deux heures vers le site de l’épave. Cependant, la communication avec Titan a brusquement cessé après une heure et 45 minutes de plongée.
Le Daily Mail rapporte que le submersible était positionné directement au-dessus du Titanic lorsque le dernier signal a été transmis à son vaisseau mère, le Polar Prince.
Soucieux de la sécurité des personnes à bord du navire disparu, le capitaine de corvette Len Hickey, accompagné d’un navire des garde-côtes canadiens et d’un avion militaire, a collaboré avec les garde-côtes américains de Boston pour lancer les opérations de recherche et de sauvetage.
Bien que l’épave du Titanic présente divers dangers potentiels, la principale préoccupation est que le submersible Titan ait pu rester coincé dans l’épave. Le chef d’expédition G. Michael Harris a exprimé sa crainte que les passagers aient déjà péri, émettant l’hypothèse que la coque se soit effondrée à une profondeur d’environ 3 200 mètres.
Le contre-amiral John Mauger, qui dirige la mission de sauvetage, a déclaré que le submersible était équipé d’une réserve d’oxygène d’urgence de 96 heures, assurant un approvisionnement suffisant jusqu’à jeudi midi.
Le directeur général d’OceanGate Expeditions, Mark Butler, a affirmé que tout était mis en œuvre pour mener à bien l’opération de sauvetage, soulignant la présence d’équipements de survie à bord du submersible. Cette situation pénible a suscité un espoir collectif et des prières pour le retour sain et sauf des personnes à bord.
Pendant ce temps, la détérioration de l’état du Titanic continue d’être un sujet de préoccupation, car le navire a succombé à des bactéries consommatrices de métal depuis sa découverte en 1985. Les experts prédisent que le navire pourrait disparaître d’ici quelques décennies en raison de la formation de trous dans la coque et de la désintégration progressive de ses sections.