Après s’être introduit dans la chambre d’un homme et lui avoir sucé les orteils, le gérant de nuit d’un hôtel du Tennessee a été arrêté, selon la police.
David Neal, manager de 52 ans, est accusé de s’être introduit dans la chambre d’un client pendant qu’il dormait et de s’être approché un peu trop près de ses pieds. L’incident s’est produit à l’hôtel Hilton de Nashville, sur la 4e avenue sud.
Neal aurait fabriqué une carte-clé pour entrer dans la chambre du client vers cinq heures du matin, selon la police.
Peter Brennan, le client de l’hôtel, a déclaré aux autorités que Neal lui suçait les orteils lorsqu’il s’est réveillé et qu’il l’a confronté juste après, rapporte le New York Post.
Neal était l’un des membres du personnel de l’hôtel qui s’était rendu dans sa chambre la veille pour réparer sa télévision, et M. Brennan a pu l’identifier.
Le manager a déclaré à la police qu’il était bien entré dans la chambre, mais qu’il l’avait fait parce qu’il sentait de la fumée et qu’il voulait s’assurer que le client allait bien.
Selon la police, ni Neal ni aucun autre client ou membre du personnel de l’hôtel n’a signalé à la sécurité une odeur de fumée à quelque moment que ce soit.
La clé de la chambre n’a pas été retrouvée. Neal a admis l’avoir jetée lorsqu’il a été interrogé par les inspecteurs.
Le manager est accusé d’agression et de cambriolage aggravé, ce qui a conduit à son arrestation vendredi à son domicile de Lebanon. Il est actuellement en prison, moyennant une caution de 27 000 dollars américains (24 100 euros ou 36 400 dollars canadiens).
M. Brennan a déclaré que cet étrange incident l’a traumatisé. Il affirme avoir des troubles du sommeil, souffrir d’un syndrome de stress post-traumatique et consulter un thérapeute. Il poursuit en disant qu’il ne se sent plus en sécurité dans sa propre maison.
La direction du Hilton fait la déclaration suivante : « La sécurité de nos clients et des membres de notre équipe est notre principale préoccupation. Conformément à la politique de l’entreprise, nous ne commentons pas les enquêtes en cours, même si nous collaborons étroitement avec la police ».