Une station-service a explosé à Volgograd, en Russie, après qu’un incendie se soit déclaré, faisant au moins 13 blessés. Les images filmées lors de l’incident montrent des panaches de fumée noire après qu’une « boule de feu géante » ait été projeté dans le ciel.
Selon les médias locaux, 10 des 13 personnes blessées ont été emmenées à l’hôpital, tandis que d’autres ont refusé d’être hospitalisées. Parmi les blessés, on compte des pompiers qui se sont attaqués à l’incendie après avoir été dépêchés à la station-service à 12h40 heure locale.
Volgograd, Russia: Number of injured increases to 7, one critical pic.twitter.com/EzO0biW5Dv
— Liveuamap (@Liveuamap) August 10, 2020
Bien qu’il n’y ait pas eu d’explication officielle sur la façon dont l’incendie s’est déclenché, des employés de magasins locaux ont signalé que l’incendie s’était possiblement déclaré dans un réservoir de carburant. L’explosion a apparemment secoué les fenêtres des maisons des habitants de toute la ville.
Le ministère des situations d’urgence a déclaré que 60 pompiers et 19 véhicules sont intervenus sur les lieux. Heureusement, les employés de la station se sont enfuis à une distance sûre avant que la station et le camion ne soient détruits par l’explosion, rapporte BNO News.
« En sentant la vague de l’explosion, je suis tombé à terre », a déclaré Maxim Chertovy, l’un des pompiers présents. « En levant les yeux, j’ai vu la station-service en feu et les flammes s’élever de plusieurs mètres. »
L’incident survient quelques jours seulement après qu’une explosion dévastatrice ait secoué Beyrouth, faisant des milliers de blessés et plus de 100 morts.
2 750 tonnes de nitrate d’ammonium – l’ingrédient utilisé dans les bombes artisanales – ont explosé après qu’un incendie ait été déclenché par un soudeur le mardi 4 août. Le souffle de l’explosion pouvait être ressenti à 10 km de distance.
Le nitrate d’ammonium avait été stocké dans un entrepôt sans les mesures de sécurité nécessaires pendant six ans, selon les responsables. Le premier ministre libanais Hassan Diab a déclaré que les responsables « en paieraient le prix ».