Au cours d’un vol de 15 heures, une voyageuse allergique au gluten, Chloë Chapdelaine, originaire de Calgary (Alberta, Canada), s’est filmée en train de sangloter dans les toilettes de l’avion à la suite d’une erreur alimentaire qui a provoqué de graves malaises et diarrhées.
Chloë, qui souffre de la maladie cœliaque, avait demandé un repas sans gluten à bord. À sa grande surprise, on lui a d’abord servi ce qui semblait être un petit-déjeuner continental sans gluten, une heure après le début du vol.
Cependant, des soupçons sont apparus lorsqu’elle a détecté un goût inhabituellement délicieux dans le croissant qu’elle avait consommé et sur lequel il manquait un autocollant « sans gluten ». Inquiète, elle a demandé l’aide d’une hôtesse de l’air qui, après enquête, est revenue pâle et a confirmé que le croissant n’était effectivement pas sans gluten.
Des images filmées dans les toilettes de l’avion montrent Chloë en train de raconter cet incident malheureux en pleurant. Pour tenter de soulager son malaise, elle a passé une heure à se faire vomir, mais le reste du vol a été marqué par des nausées persistantes, des crampes d’estomac intenses et des épisodes récurrents de diarrhée.
En outre, Chloë a déclaré souffrir de démangeaisons cutanées et s’attend à subir des répercussions mentales, telles qu’un brouillard cérébral et une dépression, pendant environ deux semaines.
Bien qu’elle ait reconnu la sympathie dont ont fait preuve les agents de bord, elle s’est déclarée déçue par l’absence de réaction de la compagnie aérienne à la suite de sa plainte officielle.
Chloë a déclaré qu’elle s’abstenait de consommer du gluten depuis que sa maladie cœliaque a été diagnostiquée il y a neuf ans, et que cet incident malheureux n’était pas le premier du genre lors de ses voyages en avion. La grande voyageuse a déploré le fait que les options de repas sans gluten sont souvent inexistantes sur près de la moitié des vols.
Elle souhaite que les compagnies aériennes accordent la priorité à la prise en compte des allergies et des intolérances pendant les vols. Elle a également émis l’hypothèse que si elle avait souffert d’une grave allergie aux noix, le résultat aurait été différent.
Selon la SNFGE, la maladie cœliaque touche environ 1 % de la population et résulte d’une réaction indésirable au gluten, présent dans le blé, l’orge et le seigle. Cette maladie endommage l’intestin grêle, empêchant l’absorption correcte des nutriments.
L’expérience malheureuse de Chloë est un rappel poignant de la nécessité d’améliorer la sensibilisation et la prise en compte des restrictions alimentaires sur les vols. Les voyageurs comme Chloë, qui souffrent d’allergies et d’intolérances alimentaires, méritent un voyage sûr et accommodant, sans les conséquences débilitantes de la consommation d’allergènes.
Il est essentiel que les compagnies aériennes accordent la priorité au bien-être et au confort de tous les passagers, en favorisant un environnement inclusif et favorable aux personnes souffrant de restrictions alimentaires.