Sarah Rodo, une jeune femme de 23 ans qui s’identifie comme objectophile, a révélé son amour pour un avion. Après avoir tenté de sortir avec des humains, elle a trouvé l’amour lors de son premier vol à bord d’un Boeing 737.
Depuis, elle est devenue une fervente adepte des voyages, réservant plus de 30 vols au cours des douze derniers mois, simplement pour être proche de son avion bien-aimé. Elle a même collectionné 60 figurines d’avions et trois modèles plus grands qu’elle considère comme faisant partie d’un être collectif qu’elle fréquente.
Sarah appelle son partenaire « Dicki » et affirme que les ailes de l’avion sont ce qu’il y a de plus sexy. Malgré leurs nombreux voyages ensemble, elle regrette de n’avoir jamais été totalement seule avec son partenaire.
Elle partage son lit avec son impressionnante collection de modèles et considère tous ses partenaires comme un seul et même être.
Sarah se confie : « Je suis fière d’être objectophile, car c’est une sexualité merveilleuse. La seule chose qui est triste, c’est que je ne peux pas être seule avec un vrai avion ».
Elle a voyagé dans plusieurs villes européennes avec son partenaire bien-aimé, notamment à Paris, Vienne, Budapest, Copenhague, Malmö et Stockholm. Elle combine ses vols avec des excursions en ville ou des vacances et adore voyager et découvrir de nouvelles choses.
Sarah possède actuellement trois grands modèles en fibre de verre, d’une valeur de 4 000 euros (5 900 dollars canadiens), ainsi que de nombreux petits modèles et cinq tatouages d’avions. Le plus récent est un 737-800 sur son avant-bras droit.
Bien que Sarah ait du mal à passer du temps seule avec son partenaire, elle espère épouser un jour le Boeing 737. Elle a déjà expliqué qu’elle ne pouvait pas légalement épouser son amant malgré le lien étroit qui les unit, mais elle a maintenant laissé entendre qu’elle pourrait l’épouser dans un avenir proche.
L’objectophilie est une attirance sexuelle rare pour les objets ou structures inanimés. Elle est souvent mal comprise et les personnes qui s’identifient comme objectophiles sont fortement stigmatisées par la société.
Malgré cela, Sarah est fière de sa sexualité et a trouvé en ligne une communauté de personnes partageant les mêmes idées. Elle espère inspirer d’autres personnes à accepter leur sexualité unique et à vivre pleinement leur vie.
