La consommation de contenus violents, comme l’émission populaire Monstre – L’histoire de Jeffrey Dahmer, a suscité l’inquiétude des psychologues.
La Dre Thema Bryant a récemment abordé la question dans un épisode d’un podcast, mettant en évidence une tendance inquiétante. Elle a suggéré que les personnes qui se détendent en regardant des true crimes peuvent avoir une raison particulière de le faire – la familiarité du traumatisme.
La psychologue a exhorté les téléspectateurs à réfléchir à la raison pour laquelle ils trouvent les traumatismes réconfortants, surtout s’ils passent leur routine d’avant-sommeil à regarder de nombreux épisodes d’émissions violentes.
La Dre Bryant a également expliqué que certaines personnes qui ont grandi dans un environnement très stressant peuvent confondre la paix avec l’ennui. Selon elle, pour trouver la paix intérieure, il faut affronter l’inconfort qui l’accompagne, même s’il n’est pas familier.
Ces déclarations ont fortement résonné auprès des auditeurs, suscitant une discussion active sur les réseaux sociaux. Sur diverses plateformes, des personnes ont exprimé leurs propres expériences et réflexions.
Une personne a admis que le fait de regarder des contenus violents lui servait à se distraire de sa douleur personnelle, même si elle n’y prenait pas particulièrement plaisir. Elle a constaté que cela redirigeait sa colère et lui procurait un répit temporaire.
Une autre internaute a souligné l’impact des contenus graphiques sur le subconscient. Elle a fait remarquer que le fait de s’exposer constamment à ce genre de matériel pouvait avoir des effets néfastes sur l’humeur et l’état d’esprit d’une personne, ce qui rendrait presque impossible un véritable processus de guérison.
Un autre participant a fait part d’une révélation personnelle, déclarant qu’après avoir consacré deux ans au développement personnel et à l’amélioration de soi, il ne pouvait plus regarder le chaos dépeint à la télévision. Cette transformation a démontré les progrès qu’il avait réalisé dans son propre cheminement vers la guérison.
Une autre utilisatrice a révélé que ce n’était pas le traumatisme lui-même qui la détendait, mais plutôt la justice dont bénéficiaient les personnages ou les personnes réelles, qui, selon elle, faisait défaut dans sa propre vie.
Ces réponses variées ont mis en lumière les raisons complexes qui expliquent l’attirance des gens pour les contenus violents.
La discussion initiée par les remarques de la Dre Thema Bryant a souligné l’importance de l’autoréflexion et de la reconnaissance des déclencheurs personnels.
Comprendre les motivations sous-jacentes à la consommation de tels contenus peut potentiellement conduire les individus vers des alternatives plus saines pour se détendre et s’épanouir.