Avec l’aide du mouvement #MeToo, un problème que nous connaissions tous, mais dont nous avons rarement discuté, a progressé. Pourtant, chaque fois que la conversation tourne autour de la violence sexuelle, de nombreuses personnes essaient encore de transférer le blâme de l’agresseur à la victime.
Par conséquent, de nombreuses victimes se retrouvent, probablement, avec une culpabilité bien plus grande que l’attaquant, après que leur comportement, leurs choix, leur style de vie et surtout leurs vêtements aient été mis en doute afin d’essayer de savoir comment elles auraient pu provoquer l’attaque.
Josh Weed, auteur et activiste, s’est adressé à Twitter pour évoquer la question de la « culture de la pudeur » qui fait que les victimes continuent à se faire blâmer.
La culture de la pudeur suggère que les femmes doivent s’habiller d’une certaine manière pour ne pas provoquer de réaction sexuelle chez les hommes. Pour tenter de réfuter cette croyance, Josh soulève une question importante : qui est responsable de ses propres désirs ? La personne qui les éprouve ou ceux qui l’entourent ?
La réponse n’est peut-être pas si évidente pour les personnes qui tentent de renforcer la « culture de la pudeur » en tant que mesure de prévention contre la violence sexuelle.
Josh explique à quel point ce changement de responsabilité est ridicule en proposant sa propre expérience. En tant qu’homme gay, il n’a jamais estimé qu’il avait le droit de contrôler les choix de vêtements des autres hommes dans la mesure où il serait excité.
Il explique ensuite à quel point ce type de reproche à la victime est dommageable. Dire aux gens comment s’habiller ne les empêche pas d’être agressés et cela s’avère néfaste. Les victimes qui ont subi des violences sexuelles souffrent d’un traumatisme secondaire lorsqu’elles sont blâmées.
L’explication bien articulée de Josh expliquant pourquoi les vêtements des femmes n’ont rien à voir avec la violence sexuelle a été louée par plusieurs internautes. Certains l’ont remercié d’avoir dit si clairement ce qu’ils pensaient pendant tout ce temps, tandis que d’autres ont révélé à quel point cela leur a ouvert les yeux de lire son message.