João Coelho Guimarães, un homme sans-abri de 45 ans, a passé les 3 dernières années à vivre dans la rue, sans toit au-dessus de sa tête. Mais sa chance était sur le point de tourner quand les employés d’un salon de coiffure lui ont proposé de lui donner une coupe de cheveux.

« Il est arrivé et nous lui avons demandé s’il avait faim et s’il voulait quelque chose à manger », a déclaré Alessandro à la plateforme numérique UOL. « Mais il a refusé et nous a demandé si nous avions un rasoir pour qu’il puisse se couper la barbe. C’est alors que nous avons eu l’idée de l’aider en lui offrant un jour de beauté. »

’padoooficial’
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Le barbier lui a ensuite coupé les cheveux et la barbe et l’a lavé. Il lui a aussi donné des vêtements : trois chemises, un pantalon, une veste et de nouvelles chaussures. Ils ne savaient pas qu’après avoir partagé des photos de la transformation de João, sa famille les verrait et finirait par le retrouver après avoir cru qu’il était mort depuis dix ans.

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« Nous avons décidé de l’aider parce que nous avons vu qu’il avait besoin d’aide. Nous nous sommes liés d’amitié avec lui au cours des deux derniers mois. Quand il nous a demandé un rasoir, nous l’avons accueilli et lui avons fait vivre toute l’expérience. »

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« Nous avons mis sur pied quelques projets d’aide sociale », a déclaré Alessandro. « Pour nous, il est très gratifiant de pouvoir aider les gens. En cette période de pandémie, de nombreuses personnes ont perdu des proches et d’autres se sont retrouvées dans une situation financière difficile. »

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« Il nous a fallu deux heures pour achever la transformation », a déclaré le barbier. « Toute l’équipe s’est portée volontaire et tout le monde a participé, ce qui a donné un résultat surprenant. João a été vraiment surpris et très reconnaissant. Il n’a pas dit grand-chose, mais il a versé quelques larmes. Nous avons été surpris de voir qu’il était aussi beau à l’extérieur, et pas seulement à l’intérieur. »

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« Sa soeur Maria Coelho s’est dépêchée à venir le trouver quand elle a vu les photos. Elle vit à Brasília DF et attend depuis dix ans d’avoir des nouvelles de lui. Elle a même cru qu’il était mort. Mais João a décidé de rester dans la rue. Sa soeur voulait l’accueillir et le ramener à la maison, mais il n’a pas voulu. Il a dit que dans la rue, il se sent libre. C’est pour cela qu’il ne voulait pas rentrer chez lui. »