L’Organisation météorologique mondiale (OMM), une institution spécialisée des Nations unies, a confirmé le retour d’El Niño, un phénomène météorologique associé au changement climatique et aux phénomènes météorologiques extrêmes. L’apparition d’El Niño a entraîné une série de records de température dans le monde entier.
En l’espace d’une semaine, le monde a connu pour la troisième fois la journée la plus chaude de son histoire. La température moyenne mondiale a atteint le chiffre stupéfiant de 17,23 °C jeudi, battant ainsi le précédent record de 17,18 °C établi un jour plus tôt, le mardi. Ces chiffres dépassent le précédent record de 17,01 °C établi lundi. Les données actuelles dépassent largement le précédent record de 16,92 °C établi en août 2016.
Le secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas, souligne l’importance des alertes précoces et des préparatifs pour atténuer les effets des phénomènes météorologiques extrêmes associés à El Niño, un phénomène climatique naturel influencé par les activités humaines dans le contexte d’un climat en évolution.
El Niño a été attribué à l’augmentation des inondations dans certaines régions telles que l’Amérique du Sud, les États-Unis, certaines régions de l’Afrique et l’Asie centrale. À l’inverse, il peut également entraîner de graves vagues de chaleur et des sécheresses dans des régions comme l’Amérique centrale, l’Indonésie, l’Australie et l’Asie du Sud.
Les climatologues expriment leur inquiétude face aux records de température battus. Sans être surpris, ils considèrent qu’il s’agit d’un signal d’alarme important pour les partisans d’une utilisation accrue du pétrole et du gaz.
Les gouvernements du monde entier sont invités à se préparer à protéger les vies, les écosystèmes et les économies contre les effets de la chaleur extrême. La hausse des températures dans le monde montre clairement qu’il est urgent d’agir au niveau mondial pour lutter contre le changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.