La rephotographie est l’acte de prendre une photo d’un lieu qui a déjà été photographié il y a quelque temps, en essayant de capturer tous les angles du cliché original.
Qu’il s’agisse de villes en expansion ou de la fonte des glaciers, ces comparaisons côte à côte racontent des histoires fascinantes sur l’état du monde dans lequel nous vivons ainsi que sur les capacités de l’humanité à créer et à détruire.
L’Arctique il y a 103 ans par rapport à aujourd’hui
Mon grand-père et moi à Tokyo, à 73 ans d’intervalle
En regardant certaines de ces photos, le progrès humain semble aller de soi. Les silhouettes des villes continuent de s’étendre et les gens qui y vivent passent du cheval à la voiture. Mais ce ne sont que des images.
Comment calculons-nous réellement notre progression ? Pour ce faire, beaucoup utilisent l’indice de développement humain (IDH), qui fournit une mesure unique permettant de saisir trois dimensions clés de notre développement : une vie longue et saine, l’accès au savoir et une qualité de vie décente.
Utrecht, aux Pays-Bas, en 1982 et en 2020. Ils ont converti l’autoroute en un canal
Chichén Itzá en 1892 et maintenant
En 2019, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a utilisé l’IDH pour déterminer quels étaient les pays les plus développés, et la première place est allée à la Norvège. La Suisse est arrivée en deuxième position et l’Irlande en troisième. Le Canada est arrivé en 13e place alors que la France s’est classée 26e aux côtés de la République tchèque.
L’IDH a cependant été critiqué pour le prétendu manque de considération du développement technologique et des contributions à la civilisation humaine. Mais il reste l’une des mesures les plus utilisées dans le monde pour calculer le niveau de développement des pays.