C’était un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l’humanité. Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong a posé son pied gauche sur la Lune et y a créé la première empreinte humaine. Mais une nouvelle théorie du complot est apparue, suggérant qu’il ne portait même pas les bottes, nécessaires pour faire ce pas.
Pour soutenir leurs dires, ces esprits tordus ont comparé une photo de la combinaison spatiale Apollo 11 de Neil Armstrong (prise en 2015 par l’astronome Phil Plait au National Air and Space Museum) et une photo de la mission elle-même. Tandis que Armstrong et les autres membres d’équipage portaient le costume Apollo / Skylab A7L présenté ci-dessus, ils avaient aussi d’autres équipements. Notamment, ils avaient des couvre-chaussures à semelles creuses. Et pour info, l’empreinte de l’autre photo n’est même pas celle d’Armstrong. Selon la NASA, elle appartient à Buzz Aldrin.
Les couvre-chaussures offraient une protection supplémentaire contre les déchirures et la poussière. Ils ont laissé des traces distinctives que l’on peut voir dans de nombreuses autres images de la mission. Et si vous êtes toujours sceptique, allez sur la Lune pour regarder de plus près. La NASA a déclaré que « les premières empreintes de pas sur la Lune seront là pendant un million d’années. Il n’y a pas de vent pour les effacer. »
La prochaine question à laquelle nous devons répondre est la suivante : pourquoi les couvre-chaussures ne sont-ils pas au musée comme le reste de l’équipement d’Armstrong ? Vous voyez, l’équipage d’Apollo 11 a laissé une centaine d’articles sur la Lune pour économiser du poids. La liste comprend non seulement les lentilles de télé et les liquides organiques, mais aussi les célèbres chaussures.
Mais avant de faire défiler vers le bas pour en savoir plus sur ce présumé canular, rappelez-vous que Neil Armstrong a affirmé que le plus grand accomplissement de la mission ne consistait pas à faire les pas, mais plutôt à faire atterrir le module lunaire. « Les pilotes sont généralement fiers d’un bon atterrissage et non de leur descente. »