Le pape François soutient maintenant les unions civiles entre personnes du même sexe. Les relations homosexuelles sont traditionnellement mal vues par l’Église catholique, mais le pape François semble évoluer avec son temps.
Le pape aurait fait ces commentaires dans le long métrage documentaire Francesco, dans lequel l’homme de 83 ans déclare : « Les homosexuels ont le droit d’être dans une famille. Ce sont des enfants de Dieu. Ce qu’il nous faut, c’est une loi sur l’union civile. De cette façon, ils seront légalement reconnus ».
Selon AP News, le pape avait déjà approuvé les partenariats civils entre personnes de même sexe alors qu’il était archevêque de Buenos Aires, mais c’est la première fois qu’il s’exprime publiquement en faveur de cette idée, ce qui lui a valu les applaudissements de nombreux médias sociaux.
Francesco a récemment fait ses débuts au Festival du film de Rome, qui a débuté le 15 octobre et se poursuit jusqu’au dimanche 25 octobre.
Le pape François s’est adressé à la communauté LGBTQ+ dans son livre The Name of God is Mercy, publié en 2016, dans lequel il a fait preuve d’une grande ouverture d’esprit.
« À cette occasion, j’ai dit ceci : “Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu’elle est disposée à le faire, qui suis-je pour la juger ?” », a-t-il écrit dans son livre. « Je paraphrasais par coeur le Catéchisme de l’Église catholique où il est dit que ces personnes doivent être traitées avec délicatesse et ne pas être marginalisées ».
« Je suis heureux que nous parlions des “personnes homosexuelles” parce qu’avant toute chose vient la personne en tant qu’individu, dans son intégralité et sa dignité. Et les personnes ne devraient pas être définies uniquement par leurs tendances sexuelles : n’oublions pas que Dieu aime toutes ses créatures et que nous sommes destinés à recevoir son amour infini. »
« Je préfère que les homosexuels se confessent, qu’ils restent proches du Seigneur et que nous priions tous ensemble. Vous pouvez leur conseiller de prier, de faire preuve de bonne volonté, de leur montrer le chemin et de les accompagner. »
Dans Francesco, le pape aborde d’autres sujets tels que l’environnement, la pauvreté, les migrations, les inégalités raciales et de revenus. Au début du mois, il a décrit le racisme comme un « virus » et a condamné les politiciens qui « cherchent la popularité en faisant appel aux inclinations les plus basses et les plus égoïstes » ou qui mettent en place des politiques de « haine et de peur envers les autres nations ».
