En juin, une équipe dirigée par le physicien et professeur Avi Loeb s’est lancée dans une expédition inédite pour étudier les restes éventuels d’un vaisseau spatial extraterrestre.
Le professeur Loeb, ancien directeur du département d’astronomie de Harvard connu pour ses théories audacieuses sur la technologie interstellaire, a passé deux semaines à explorer le fond de l’océan Pacifique à la recherche de fragments du météore IM1, qui s’est écrasé au large des côtes de Papouasie-Nouvelle-Guinée en 2014.
Ce météore, qui proviendrait de l’espace interstellaire, avait attiré l’attention du professeur Loeb après la découverte d’Oumuamua, un objet interstellaire qui a traversé notre système solaire en 2017.
Alors que de nombreux scientifiques considéraient Oumuamua comme un phénomène naturel, le professeur Loeb a soutenu qu’il pouvait être d’origine extraterrestre. Cela l’a amené à théoriser que d’autres objets interstellaires pourraient avoir visité la Terre.
Il a ensuite été révélé que le météore IM1 avait également des origines interstellaires. Alors qu’il se dirigeait vers la Terre, le météore s’est enflammé sous l’effet de la friction de l’air, laissant dans son sillage une traînée de gouttelettes de pluie de fer fondu. La découverte de ces fragments de métal interstellaire a incité le professeur Loeb et l’équipe du Galileo Project à se lancer dans leur dernière mission.
Équipés d’un traîneau magnétique, les chercheurs ont quitté Lorengau le 14 juin à bord du Silver Star. Au cours de leur voyage dans le Pacifique, ils ont minutieusement ratissé les fonds marins le long de la trajectoire de la boule de feu, dans l’espoir de trouver des traces de débris de l’IM1.
Leurs efforts ont été récompensés par la découverte de 50 petits fragments de fer en forme de sphère.
Le professeur Loeb a été enthousiasmé par cette découverte, car il pense que ces fragments pourraient être la preuve d’une civilisation technologique extraterrestre ou d’un environnement naturel différent de celui de notre système solaire. Les propriétés uniques des fragments IM1, notamment leur résistance matérielle exceptionnelle, renforcent cette hypothèse.
De retour au laboratoire, le professeur Loeb et son équipe ont prévu d’analyser les éléments atomiques et les isotopes des débris d’IM1. Cette analyse pourrait fournir de précieuses indications sur l’origine de l’objet interstellaire et éventuellement révéler des indices sur ses créateurs extraterrestres.
Le professeur Loeb a déclaré que cette occasion sans précédent d’étudier le matériel interstellaire pourrait constituer une étape importante pour l’humanité. Il l’a comparée à la réception d’un colis d’un voisin cosmique, soulignant l’importance de cette entreprise pour faire progresser notre compréhension de l’univers.
Tout au long de l’expédition, l’équipe était composée d’environ deux douzaines de personnes, dont des scientifiques de Harvard, l’équipage du vaisseau et des réalisateurs de films documentaires sur la mission. Ensemble, ils se sont lancés dans une quête scientifique visant à dévoiler les secrets cachés dans les restes du météore IM1. Un journal de bord du professeur Loeb et de son équipe a été publié sur Medium.
En examinant attentivement les sphérules récupérées, le professeur Loeb a observé qu’elles étaient principalement concentrées le long de la trajectoire la plus probable d’IM1. Cette constatation l’a conforté dans l’idée que les fragments étaient effectivement des restes d’un vaisseau spatial extraterrestre ou d’un environnement naturel distinct du nôtre.