Le Japon est un pays intrigant qui ne cesse d’étonner et d’inspirer les gens. Il semble que la recherche de l’excellence soit quelque chose qui est profondément ancré dans cette culture et qui se manifeste dans différents domaines de la vie et de diverses manières.
La majorité d’entre nous connaît déjà le concept de bonsaï, une forme d’art japonais vieille de plus de mille ans, qui produit de petits arbres imitant l’apparence des arbres de taille normale. Mais beaucoup n’ont pas encore entendu parler du daisugi. Bien que cette technique présente des similitudes avec celle du bonsaï, le résultat qu’elle produit est très différent.
Cette technique qui remonte au 14e siècle était méconnue de plusieurs personnes. Après avoir reçu plus de 17 000 mentions « j’aime » sur Twitter, la publication écrite par l’utilisateur Wrath Of Gnon est devenue virale sur d’autres plateformes de médias sociaux.
Inventée à l’origine par les habitants de la région de Kitayama, cette méthode était utilisée pour résoudre le problème de la pénurie de plants. Il y a peu de terrains plats dans la région, et la plantation et la culture d’arbres sur les pentes raides se sont avérées extrêmement difficiles. En conséquence, le daisugi a permis aux arboriculteurs de réduire le nombre de plantations, d’accélérer le cycle de récolte et de produire du bois d’oeuvre plus dense.
Au fil des ans, la popularité de ce type d’arboriculture a diminué. Aujourd’hui, ces types de cèdre, appelés cèdres du Japon, poussent principalement dans des jardins bien entretenus en raison de leur aspect élancé et élégant.