Le thriller psychologique The Watcher, qui s’inspire de la hantise réelle du 657 Boulevard à Westfield, dans le New Jersey, est actuellement disponible sur Netflix.
C’est l’article original de Reeves Wiedeman paru dans le New York Magazine en 2018 qui a déclenché la fascination du public pour cette traque bizarre.
La famille Broaddus a reçu une série de lettres censées provenir de The Watcher, qui prétendait avoir été « chargé de surveiller et d’attendre le second avènement » de la maison et demandait du « sang jeune ».
À travers les yeux des Brannocks, l’adaptation imaginative de Ryan Murphy, qui met en vedette Naomi Watts et Bobby Cannavale, plonge dans l’horreur du drame vécu par les Broaddus. Étonnamment, de nombreux détails de la série sont basés sur des événements réels.
Mais qu’a inventé Murphy pour développer l’histoire du 657 Boulevard ?
Tout ce qui était faux dans The Watcher est listé ci-dessous
- Les Broaddus vivaient à l’extérieur du 657 Boulevard pendant qu’ils entreprenaient des rénovations, sans jamais y emménager complètement
- Ils n’étaient pas d’anciens New-Yorkais cherchant à quitter la ville. En fait, ils avaient résidé dans une maison voisine à Westfield quelques années auparavant, pendant que les rénovations étaient en cours
- Les Broaddus avaient trois enfants, contrairement aux Brannocks, qui n’en avaient que deux dans la série. De plus, leurs enfants n’étaient pas au courant des lettres de The Watcher jusqu’à ce qu’elles deviennent un sujet important dans le pays
- Il n’y avait pas de conspiration sur les voisins de Westfield faisant partie d’une secte de mangeurs d’enfants
- La célébrité connue par les Broaddus n’a jamais été décrite de manière adéquate dans la série. Le couple a été évité par ses voisins parce qu’ils pensaient que la famille avait peut-être écrit les lettres
- Il n’y avait pas de monte-plats ni d’entrée par un tunnel caché
- Personne n’a jamais été trouvé errant dans la maison, tourmentant la famille au milieu de la nuit
- En plus des lettres que la famille Broaddus a reçues, seule une autre lettre de The Watcher a été envoyée aux anciens propriétaires juste avant que la vente ne soit finalisée. Cette lettre a été écrite par The Watcher, mais elle n’avait pas le ton sinistre et terrifiant des lettres ultérieures. Elle exprimait plutôt la gratitude de la famille pour avoir veillé sur le 657 Boulevard pendant des années. Une autre famille, quelques portes plus loin, a informé la police qu’elle avait également reçu une lettre de The Watcher après que l’article initial soit devenu viral
- Les Broaddus ont reçu au total quatre lettres, les trois premières en l’espace de six semaines et la dernière trois ans plus tard
- L’employé de sécurité de 19 ans nommé Dakota est un personnage inventé
- La famille n’était pas réellement tourmentée par des animaux morts ou des appels téléphoniques menaçants
- L’histoire de John Graff, parallèle à l’histoire réelle de John List, n’a en fait rien à voir avec le 657 Boulevard, puisqu’il a assassiné sa famille 33 ans avant que les Broaddus n’achètent la propriété
- Le faux meurtre du couple d’en face était un détail violent et irréaliste
- Les Broaddus ont bien engagé un détective privé, mais l’interprétation de Noma Dumezweni de Theodore Birch, le chanteur de jazz atteint d’un cancer devenu détective privé, n’avait rien à voir avec le vrai détective
- L’agente immobilière du country club, incarnée par Jennifer Coolidge, était également un personnage fictif
Murphy est tout de même resté fidèle au fait que l’enquête n’a jamais été résolue.
En vendant la maison en 2019, les Broaddus ont perdu 400 000 dollars sur leur investissement.
La série se termine par une citation de la quatrième lettre : « Vous êtes méprisés par la maison. Et The Watcher a gagné ».
Cette citation nous laisse un sentiment sinistre qui correspond à la nature non résolue de l’affaire.
