Les deux derniers mois ont été difficiles pour nous tous, en particulier avec de mauvaises nouvelles qui bombardent notre flux tous les jours. C’est pourquoi nous avons besoin de bonnes nouvelles en ce moment et les scientifiques viennent d’annoncer quelque chose de très excitant. Il s’avère qu’un grand trou dans la couche d’ozone arctique qui a été observé pour la première fois en mars s’est refermé.
Comme le montrent les photos fournies par la NASA Ozone Watch, un grand trou dans la couche d’ozone s’étendait largement sur le dessus de l’hémisphère nord. Heureusement, il n’a fallu qu’un mois environ pour que le trou se referme.
La photo ci-dessous présente la couche d’ozone début mars
Les scientifiques du Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS) attribuent la guérison de la couche d’ozone dans ce cas particulier à des causes naturelles. Selon eux, un vortex polaire (qui est une grande zone de basse pression constituée d’air froid tourbillonnant) est ce qui a provoqué l’amincissement de la couche d’ozone.
Un fort vortex polaire a été observé pendant plusieurs semaines en mars et il a fait en sorte que l’air froid reste piégé au pôle Nord, ce qui à son tour produit des nuages de haute altitude où des réactions chimiques stimulent l’appauvrissement de la couche d’ozone lorsqu’il est exposé au soleil. Maintenant que le vortex polaire commence à s’éteindre, les valeurs de l’ozone reviennent lentement à la normale, d’où les photos récentes montrant la disparition du trou.
Il semble que le trou ait atteint son apogée le 26 mars
Un mois plus tard, le 26 avril, la photo fournie par la NASA montre que le trou est maintenant fermé
Bien que ce cas particulier n’ait rien à voir avec l’activité humaine, les scientifiques sont prompts à rassurer que nous avons eu un impact positif sur la Terre au cours des deux dernières décennies. En 1987, le Protocole de Montréal a défini des objectifs et des mesures que nous avons suivis pour réduire les produits chimiques d’origine humaine qui endommagent la couche d’ozone. Grâce à cela, le trou massif dans la couche d’ozone dans l’hémisphère sud qui a été découvert pour la première fois en 1985 se rétrécit.